Source : le coin des entrepreneurs
Phénomène de société ? On constate que nombreux sont ceux qui souhaitent s’établir à leur compte après des années de salariat. Un risque à prendre. Pour mettre tous les atouts de son côté et éviter l’échec, nous vous proposons ce dossier dans lequel nous verrons quelles sont les précautions à prendre avant de se lancer.
Faire un business plan
-Activité qui ne génère que peu d’investissements mis à part le local qui peut être loué ou acquis. On peut même travailler à son domicile.
-L’étude de marché n’est pas indispensable.
-Un site internet doit être impérativement mis en place.
-Le chiffre d’affaires prévisionnel dépend des contrats chiffrés qu’il est préférable d’avoir signés avant de se lancer.
-Les charges les plus courantes à prévoir sont :
*la rémunération et les charges sociales
*le loyer du bureau,
*les frais de déplacement,
*les frais de restauration et d’hébergement,
*les dépenses de prospection et de publicité et le site internet,
*les frais de télécommunication (téléphone, internet),
*les honoraires de l’expert-comptable,
*l’assurance professionnelle,
*les frais bancaires.
Choisir le statut juridique
-Une activité qui peut être exercée de diverses façons :
*soit en micro-entreprise,
*soit en entreprise individuelle, avec une option possible pour l’EIRL,
*soit avec une société unipersonnelle : EURL ou SASU.
*soit en portage salarial
Des dossiers sur notre site sont à disposition
Choisir le statut social
-Si l’activité est exercée en SASU le consultant ou conseiller indépendant est affilié au régime général. Le coût est d’environ 80% de cotisations sociales par rapport au salaire net.
-Si l’activité est exercée en nom propre, en EIRL à l’IR ou en EURL à l’IR, le consultant ou conseiller indépendant est affilié au régime des travailleurs indépendants. Le coût est d’environ 40% de cotisations sociales par rapport :
*au bénéfice si on a choisi l’EIRL à l’IR ou l’EURL à l’IR,
*au salaire net et à la partie des dividendes qui excède 10% du total suivant : capital social + prime d’émission + sommes versées en compte courant d’associé, si on a choisi l’EIRL à l’IS ou l’EURL à l’IS.
-Si l’activité est exercée en auto-entreprise les charges sociales sont calculées directement sur les recettes encaissées au taux de 23,30%.
La fiscalité
1-Les bénéfices
-Si on a choisi une entreprise soumise à l’IS, les bénéfices seront imposés au taux de 15% sur les 38 120 premiers euros de bénéfice puis au taux normal au-delà.
-Sinon l’entrepreneur sera imposé sur le bénéfice à l’impôt sur le revenu.
-Si on a choisi le régime micro-BNC, l’imposition se fait
*soit sur un bénéfice forfaitaire égal à 66% de recettes qu’il a encaissé, compte tenu de l’abattement de 34% dont il bénéficie. Avec un minimum de 305 euros ;
*soit par prélèvement libératoire calculé au taux de 2,2% sur les recettes qu’il a encaissé, si l’option est possible.
2-La TVA
-La TVA doit être facturée.
-Il faut faire une déclaration de TVA mensuellement, trimestriellement ou annuellement en fonction du régime choisi.